 |
|
A COMME...
|

|
Amérique :
L’Amérique, Jo Dassin voulait l'avoir, et il l'a eue.
Aussi appelée USA, c'est l’endroit où vivent et se reproduisent les Américains.
Les Américains ont des MacDonald’s, Mickey, et des présidents rigolos aux Guignols.
Ils ont aussi des comic-books, et c’est précisément ce qui nous intéresse ici.
|

|
Arc
:
ou aussi "story-arc".
Un arc est une suite d'épisodes formant une
histoire complète (ou à défaut
un tout) au sein d'une même série.
|
B COMME...
|

|
Batman :
Créé par Bob Kane et Bill Finger en
1939, Batman (ou LE Batman pour les puristes) est
aujourd'hui une des dix figures iconiques les plus
connues dans le monde entre Mickey, Super Mario,
le portrait du Che ou son compère Superman,
et ce toutes cultures ou classes sociales confondues.
Il mérite donc largement sa place dans ce
lexique, pour la portée qu'il a su prendre
au fil du temps au delà de son unique statut
de personnage de BD.
|

|
Bédéphile :
Amateur (et souvent passionné) de bande dessinée.
Le bédéphile est une créature étrange, que l'on croise souvent dans les librairies et autres comic-shops. Il est reconnaissable au fait qu'il a toujours une BD ouverte en main, et la tête penchée dedans. Quand on lui parle, il répond d'une espèce de grognement incompréhensible. Sauf quand on lui parle de BD, alors il devient impossible de l'arrêter. La plupart des bédéphiles sont donc à classer dans la catégories des geeks.
|

|
Bulle :
Ou ballon, ou phylactère.
Il s'agit tout simplement de l'espace dessinée qui contient les paroles des personnages de BD.
|
C COMME...
|

|
Cameo :
Tout comme dans un film ou une série TV,
un cameo est l'apparition exceptionnelle et brève,
parfois utile à l'histoire ou en simple clin
d'oeil, d'un personnage extérieur à
la série en cours. L'équivalent d'une
"guest star", en quelque sorte. |

|
Case :
Ou vignette.
C'est l'unité de base de la bande dessinée. Il s'agit d'un espace encadré (souvent isolé par du blanc) contenant un dessin et généralement aussi du texte. |

|
Comic-book :
On appelle comic-books les fascicules de BD publiés
au USA le plus souvent dans un format batard, entre
le manga et le magazine, et qui à l'origine
était des réimpressions de comic-strips.
Par extension, et de même que pour le manga,
le terme désignant l'objet s'applique aujourd'hui
à la bande-dessinée américaine
et anglo-saxonne en général.
On parle aussi de comics, tout court.
|

|
Comics
Code :
ou Comics Code Authority.
Le CCA était une sorte de comité de
censure créé en réaction à
la chasse aux sorcières dont fut victime
le comic-book dans les années 50, accusé
de "pervertir la jeunesse et de faire d'innocents
enfants de futurs assassins psychopathes" (pour
rappel, le Mac Carthysme n'était pas loin).
Mi auto-censure de la part des éditeurs et
mi-censure tout court de la part des tenants de
la "bonne morale", tout comic-book devait
bénéficier du sceau d'approbation
du comics code pour être autorisé à
la vente.
Le résultat fut une prériode noire
pour le genre, où les éditeurs et
auteurs n'osèrent plus prendre de risque,
et se cantonnèrent à produire du "Batman,
Robin, et Batdog attaqués par des fourmis
pendant un pique-nique".
Avec les années, qui se comptent tout de
même en décennie, le comics code a
perdu de son impact et aujourd'hui rares sont les
séries qui l'arborent encore, laissant de
nouveau la place à des productions plus complexes
et adultes.
|

|
Comic-strip :
Les comic-strips désignent les bandes-dessinées
qui paraissent dans les journaux.
Certains, comme Peanuts (Snoopy), Garfield, ou Liberty
Meadows, bénéficient de renommées
internationales.
Les "strips" sont en quelques sortes les
ancêtres des comic-books, qui étaient
à l'origine (début 1930) des réimpressions
de ces derniers en fascicules bon marché. |

|
Cover-artist :
Dessinateurs se spécialisant essentiellement
dans les couvertures de comics sans en réaliser
l'intérieur. Certains cover-artist comme
Alex Ross, Brian Bolland, Dave Mac Kean ou Adam
Hugues sont tellement réputés que
leur seul nom est gage de vente.
|

|
Crayonné :
L'état d'une planche avant encrage.
En effet, (très) rares sont les dessinateurs qui finalisent directement leur planches, la plupart travaillent d'abord au crayon jusqu'à obtenir le résultat voulu, et seulement après terminent en finalisant à l'encre de chine. On précisera que dans l'industrie des comics, ils s'agit de deux métiers différents qui peuvent donc être assurés par deux personnes distinctes, le "crayonneur" (penciller) et l'encreur (inker). |

|
Creator
owned :
Se dit d'une série dont l'auteur (et non
l'éditeur) possède les droits et les
personnages.
En effet, en général dans l'industrie
des comics, les scénaristes et dessinateurs
sont sous contrats avec les éditeurs à
qui ils vendent la propriété de leurs
concepts. Ainsi, Spiderman appartient à Marvel
Comics, et non à Stan Lee qui l'a pourtant
imaginé. Ce fonctionnement a été
ces dernières années beaucoup critiqué
et remis en cause, et de nombreux créateurs
établis souhaitent aujourd'hui rester propriétaires
de leurs séries.
|

|
Crossover :
On parle de crossover quand les héros ou
personnages de 2 ou plusieurs séries différentes
(voire d'éditeurs différents) se
rencontrent au sein d'une même histoire
commune, le plus souvent à titre exceptionnel.
Ainsi, le numéro spécial de "Spiderman
vs Batman" dans les années 70 fut
le premier crossover intercompagnies. Hélas, le crossover tourne bien souvent à la pure opération marketing : dans le genre, on fera difficilement pire que le cultissime... "Archie meets the Punisher" !!!
|
D COMME...
|

|
DC
Comics :
On doit quand même à cette maison d'édition
la création de Superman et Batman, à
une époque où tout était encore
à faire. Quand on voit la longévité
de leurs principales licenses, on ne peut que s'incliner. |
E COMME...
|

|
Et
alors ?
Ceci est une pensée pour toi, ami internaute
qui lisait Strange pendant ta jeunesse, martyrisé
par ta famille et tes camarades "intelligents",
qui se moquaient de toi parce tu lisais des BD "abrutissantes
et idiotes".
Le résultat c'est que 30 ans plus tard, Spiderman
détient des records au box-office mondial,
les X-Men font l'objet de thèses universitaires
et les premiers Strange valent plus chers que tous
les Titeuf réunis.
Ami internaute, tu lisais Strange et bien qu'un
peu honteux, tu as résisté aux assauts
répétés des bien-pensants.
Et alors ?
Alors aujourd'hui tu peux être fier et envoyer
chier tous ceux qui te raillaient et te supplient
maintenant de leur prêter tes comics.
Tu étais un précurseur.
Tu
étais celui qui avait raison. |
F COMME...
|

|
Fanzine :
Publication réalisée bénévolement par des amateurs.
La plupart du temps, les fanzines servent à informer sur la bande dessinée, et aident à la publication d'auteurs débutants. Par exemple, "Mad Movies" était à l'origine un fanzine !
En France, le fanzine consacré aux comics le plus connu est "Scarce". |

|
Fantastic
Four :
Connus en France sous le nom des 4 Fantastiques.
Cette série créée en 62 par
Stan Lee et Jack Kirby marque les débuts
du comic-book moderne et l'essor de Marvel. C'est
la première fois dans un comic-book de super-héros
que les personnages sont dotés de vrais caractères,
vie privées, et même comme c'est le
cas ici, de relations familiales qui se révéleront
aussi importantes dans la dramaturgie de la série
que le côté aventure/action.
Si les débuts demeurent assez naifs (cela
reste les 60's), les "FF" ont ouvert la
voie pour les personnages bénéficiant
d'une réelle épaisseur psychologique
au delà de leurs exploits surhumains. |

|
Fill-in
:
On parle de fill-in quand un artiste en remplace
temporairement un autre sur une série, permettant
à cette dernière de continuer sa parution
dans les temps. De nombreux dessinateurs célébres
ont commencé en faisant des fill-ins, qui
sont une très bonne école pour se
faire la main et laisse à l'éditeur
l'occasion d'évaluer le potentiel d'un artiste
sans grand risque. |
G COMME...
|

|
Golden
Age :
Période considérée comme "l'Age
d'Or" du comic-book, allant de la naissance
de Superman en 1938 jusqu'à la fin de la
Seconde Guerre Mondiale en 1945. C'est l'époque
où tout fut inventé et où le
comic-book devint un genre (et une industrie) à
part entière. |

|
Graphic
novel :
La traduction littérale de ce terme est "roman
graphique", qui est d'ailleurs aussi utilisé
de nos jours dans la BD franco-belge. Un graphic
novel serait donc l'équivalent de nos albums,
un comic-book "de luxe" qui se veut généralement
plus ambitieux que la moyenne.
On retiendra l'exemple frappant de Maus d'Art spiegelman,
qui fut ainsi le premier "comic-book"
à recevoir un prix littéraire. |
H COMME...
|

|
Hugh
Jackman :
Wolverine existe en vrai : avant il était au choix clodo, Robinson Crusoé, ou Alan Moore (cf photo), puis il a joué dans
"X-Men" au cinéma, et il a trouvé sa voie.
Merci Hugh Jackman.
|
I COMME...
|

|
Image
Comics :
Parce que jamais un éditeur n'avait fait
coulé autant d'encre ni déclenché
de telles critiques.
Mais aussi parce que jamais un éditeur
n'avait osé faire volte-face à la
machine de guerre Marvel, et prendre cette dernière
à son propre piège. |
J COMME...
|

|
Jack
Kirby :
Chez Marvel, l'homme qui a créé
tous les personnages phares est Stan "the
Man" Lee.
Mais Jack "the King" Kirby est celui
qui leurs a donné un visage et un corps,
et qui a révolutionné le monde de
la bande-dessinée américaine par
la puissance de son trait et le dynamisme de sa
narration.
Aujourd'hui encore, plus de 45 ans après,
pas un dessinateur américain voire européen
n'omet de citer Kirby comme l'homme qui a eu le
plus d'influence sur tous ceux qui l'ont suivi. |
K COMME...
|

|
Kulte :
Ou plutôt comme "culte" (bon,
j'avoue, j'ai un peu triché !).
Comme bien souvent aux States, où la demi-mesure
n'existe pas, les afficionados de comics sont
la plupart du temps de véritables furieux,
en général sympathiques, certe,
mais capables de reconnaitre, dater, et évaluer
un comic-book dans le noir rien qu'en le sentant.
Et oui, il n'y a pas que les otakus japonais qui
ont l'apanage de la passion, les mordus de comics
aussi.
Culte, vous avez dit ?
Ils ont inventé le mot ! |
L COMME...
|

|
Liefeld (Rob):
"Scénariste" et "dessinateur"
de comic-books.
Ce
type, qui a quand même réussi à devenir une star
chez Marvel et à co-fonder Image Comics,
a pondu plus de merdes dans sa "carrière"
que les chiens parisiens sur les trottoirs depuis
que la ville existe.
Rob Liefeld a "redéfini" les
standards esthétiques et qualitatifs du
comic-book, faisant du genre une bouillie infâme
et pitoyable de façon encore plus efficace
que le Comics Code en son temps.
Heureusement, après quelques années
les lecteurs ont compris que cette "star"
n'était en fait qu'un tâcheron, et
il est retombé plus ou moins dans l'oubli.
Je m'estime assez tolérant et ouvert, mais
quand même, bien fait pour lui !
|

|
Limited
Series :
Voir "mini-série". |
M COMME...
|

|
Mainstream
:
Les mainstream comics désignent les séries
qui s'adressent à un public large et visent
à attirer un maximum de lecteur. Les plus
gros éditeurs "mainstream" étant
bien sûr Marvel, DC et image. On pourrait
facilement les opposer aux comics "d'auteurs"
plus exigeants, mais grande accessibilité
ne signifie pas pour autant absence de contenu.
Ainsi depuis 40 ans les X-Men restent parmi les
plus grosses ventes de comics mainstream, tout
en alliant fond et forme de qualité.
|

|
Mature
Readers :
"Lecteurs matures".
L'élargissement du public des comics a
vu l'émergence de séries plus sombres,
plus adultes, et dont le contenu n'est plus uniquement
réservé aux enfants ou ados. Ces
comics portent souvent la mention "suggested
for mature readers" comme avertissement à
l'attention du lecteur potentiel ou de parents
acheteurs.
Il ne faut pas en conclure pour autant que ces
séries se caractérisent pas des
abus systématiques de violence ou de sexe,
mais elles traitent souvent de thèmes nécessitant
une certaine culture et/ou maturité, donc.
Ainsi la série au succés international
"Sandman" de Neil Gaiman, est un titre
emblématique de par sa portée philosophique
et littéraire.
|

|
Mini-série
:
ou "limited series", ou "série-limitée".
Comme son nom l'indique, il s'agit de séries
au nombre d'épisodes prédeterminés,
allant souvent de 4 à 12 numéros
(on même plus, on parle alors de "maxi-séries".
Les mini-séries mettent parfois en scènes
des personnages inédits, ou présentent
des histoires "hors-continuité"
de personnages ayant également leur propre
série régulière. |
N COMME...
|

|
Nerd :
Equivalent américain des otakus japonais.
De façon générale, le nerd est un passionné qui se laisse dévorer par cette passion, qu'elle soit pour les comics, la fantasy ou l'informatique, jusqu'à en sacrifier sa vie sociale et son budget. Il peut vite devenir aveuglé jusqu'à l'intolérance. Mais aujourd'hui la plupart des nerds assument très bien leur "folie", et sont plus ouverts aux autres : ils deviennent donc des geeks, plus sympas, bien qu'aimant à l'occasion se déguiser en Spock et parler Klingon à une convention "Star Trek".
Le nerd/geek le plus cool que la Terre ait porté est Sheldon de "The Big Bang Theory". |

|
Nouvelle
Star :
Aux USA, le comic-book est une industrie, au même
titre que le cinéma.
La production mensuelle est conséquente
et se chiffre en centaines de titres, et la concurrence
est rude entre les séries "installées",
laissant peu de place aux nouveautés.
Pourtant celles-ci sont nombreuses, et toujours
sortent de nouveaux titres espérant faire
de l'ombre aux grosses productions. Et si pour
un comic de qualité sortent 10 merdes sans
nom, il n'empèche que toujours de nouvelles
perles surgissent ici et là, laissant le
lecteur confiant en l'avenir du comic-book. |
O COMME...
|

|
One-shot
:
Histoire en un épisode, publié le
plus souvent à part de la continuité
régulière.
On pourrait dire qu'un one-shot est un comic-book
qui se suffit à lui-même ("one
shot" voulant dire "un coup"), à ne pas confondre avec le "stand-alone" (histoire en un seul épisode, mais intégrée dans la numérotation régulière d'une série). |

|
Onomatopée
:
Equivalent du son ou du bruit en bande dessinée, souvent travaillé de façon graphique et directement intégré au dessin. "Boum !!!", "Paf !" et "Pan ! Pan ! Pan !" sont des onomatopées. "J'aime le clapotis de l'eau et le chant des oiseaux", non. |

|
Ongoing
:
Le terme désigne les séries régulières
et à la base non limitées dans le
temps, contrairement aux mini ou maxi-séries.
Les ongoing series restent bien sûr tributaires
des ventes, et peuvent s'arrêter (parfois
même brutalement) si celles-ci ne suivent
pas. Mais à l'inverse, il arrive qu'une
mini-série à grand succés
soit prolongée en ongoing. |
P COMME...
|

|
Planche
:
Une planche est tout simplement une page de bande dessinée.
La planche originale est la feuille unique sur laquelle le dessinateur à travaillé, avant que celle-ci soit dupliquée en impression. Le marché de l'art (et donc de la planche originale) est très développé dans le monde des comics. |

|
Prestige formats
:
Les Prestige formats désignent les comics édités dans une forme plus luxueuse (papier glacé, couverture à dos carré, pagination plus importante, absence de pubs...) mais sans avoir le statut de graphic-novel, réservé à "l'élite" du comic-book.
"Batman : The dark Knight returns" n°1 est considéré comme le premier prestige format moderne. |

|
Pulps
:
Vieux magazines américains imprimés sur du papier bon marché et souvent de mauvaise qualité, publiant des romans populaires (comme le Shadow ou Tarzan).
Les pulps ont été une grande source d'inspiration pour les auteurs de comics, qui se revendiquèrent comme héritiers directs des écrivains de pulps. Les pulps ont encore un effet de culte nostalgique, pour rappel un certain Quentin Tarentino a même réalisé "Pulp Fiction" qui se voulait un hommage filmique à ce sous-genre littéraire.
D'où l'expression "c'est dans les vieux pulps qu'on fait les meilleures soupes". |
Q COMME...
|

|
Qualité
:
Comme dans tout domaine artistique, le comic-book
n'est pas constitué que de chef-d'oeuvres
immortels, et même, sa production courante
vise en général au plaisir instantané
sans forcément chercher à aller
plus loin.
Cela n'est pas synonyme de médiocrité
pour autant, et tout comme certains "popcorn
movies", de nombreux comics savent allier
fun et qualité, parfois même avec
une certaine virtuosité.
Il faut prendre le comic-book pour ce qu'il est,
et garder en tête que sa mission première
est de divertir.
Et c'est déjà beaucoup. |
R COMME...
|

|
Relaunch
:
Le relaunch (relancement) est une stratégie
éditoriale visant donc à relancer
une série à partir du numéro
1, souvent soit pour rebooster les ventes, ou
pour cause de changement radical dans l'approche
de la série. Il arrive même qu'un
relaunch ait lieu pour "aplanir" et
faire table rase de problèmes de continuité. |

|
Run
:
Un run est une période dans une série
occupée par une équipe créative
précise.
On parlera par exemple du "run" de Chris
Claremont et John Byrne sur les numéros
X à Y de Uncanny X-Men. |
S COMME...
|

|
Siegel
et Shuster :
Jerry et Joe, de leur prénoms.
Jerry Siegel et Joe Shuster sont les créateurs
de Superman.
Ils ont donné naissance à un genre,
à une icone, et une véritable mythologie
moderne (et n'ont hélas été que très tard reconnus par leur éditeur pour ça).
Respect total et éternel. |

|
Sidekick
:
Un sidekick est un jeune équipier d'un
autre superhéros plus connu.
Le sidekick le plus célèbre reste
Robin, compagnon d'armes de Batman. Les sidekick
ont parfois été décriés
comme étant des encouragements à
l'homosexualité voire même à
la pédophilie.
Toute proportion gardée, à l'époque
les sidekicks servaient surtout à l'identification
du jeune lecteur qui se sentait plus proche d'un
Robin que d'un Batman, et cette stratégie
permettaient de booster les ventes auprès
du jeune lectorat. Ainsi, Spiderman qui était
déjà un ado à la base, n'a
jamais eu de sidekick dont le rôle aurait
été redondant. |

|
Silver
Age :
Le Silver Age (Age d'Argent) est en tout logique
la suite du GoldenAge.
Son début et sa fin sont plus flous, on
estime que le Silver Age aurait commencé
avec la relance de Flash chez DC Comics, qu'il
aurait fait place au Modern Age fin 60's, début
70's. Mais cela prête encore aujourd'hui
à débat.
Toujours est-il que paradoxalement, le Silver
Age fut marqué par une période de
prospérité et "d'insouciance"
du comic-book, puis par l'arrivée du terrible
et castrateur Comics Code. |

|
Spin-off
:
On parle de "spin-off" lorsqu'une série
est en fait un dérivé direct d'une
autre déjà existante.
Par exemple dans le monde télévisuel,
"Angel" est un spin-off de "Buffy",
le héros étant un personnage secondaire
de la série-mère ayant obtenu sa
propre émission.
Le principe est exactement le même pour
les comics, et ainsi "Elektra" est un
spin-off de "Daredevil" (au cinéma
aussi d'ailleurs, mais avec moins de bonheur). |

|
Stan
Lee :
Stan "the Man" Lee.
Une légende vivante du monde du comic-book,
celui qui permit à Marvel de mériter
son appellation de "Maison des Idées".
Spiderman, les X-Men, les Fantastic Four, Hulk,
Daredevil, Iron Man, personne n'a imaginé
plus de personnages marquants que Stan Lee. |

|
Storytelling
:
Ce terme englobe tous les procédés
de narration et de mise en scène utilisés
dans une série. Autant dire que dans un
média visuel comme la bande-dessinée,
le storytelling est une notion primordiale.
|

|
Strip
:
On parle de strip quand une jolie bimbo se déshabille en rythme sur un morceau de Joe Cocker.
Mais aussi, et c'est le cas qui nous intéresse ici, pour dénommer une bande horizontale composée d'une ou plusieurs cases de BD. Le strip peut être autonome (cf "comic-strip") ou un "étage" au sein d'une planche complète. |

|
Super-héros
:
Le
comic-book reste encore de nos jours marqué
par le genre super-héros, qui naquit véritablement
en 1938 avec la première apparition de
Superman, devenu depuis un véritable symbole
au delà-même des frontières
américaines.
Il est simple de critiquer ce genre en l'accusant
d'être infantile, voire débilisant,
alors qu'il est une résultante directe
de l'évolution sociale et culturelle américaine.
Il ne faut pas oublier en effet que l'Amérique
est une nation "jeune", de même
que ses racines historiques.
L'émergence des super-héros, leur
portée immédiate et très
forte, sont tout simplement une façon qu'a
eu le peuple américain de se "fabriquer"
sa propre mythologie par la création de
surhommes modernes, de même que la violence
si souvent reprochée aux mangas est en
fait un exutoire inconscient pour un pays toujours
traumatisé par l'horreur atomique qui,
n'osant pas hurler sa douleur, la couche sur papier.
Pourquoi ce rapprochement ?
Parce qu'il est toujours facile pour un crétin
de juger un livre sur sa couverture (c'est le
cas de le dire).
Mais la personne un tant soit peu ouverte d'esprit
fera, elle, l'effort d'essayer de comprendre,
en n'oubliant pas que la culture est toujours
le reflet de la société dont elle
est issue. |
T COMME...
|

|
Tie-in
:
Un tie-in est une série, un épisode
ou même un simple événement
étant en relation avec les événements
se produisant dans une autre série. Ainsi,
lors de "House of M", Hulk eut quelques
épisodes "tie-in" à cette
histoire, en subissant les effets sans en être
partie prenante, ni même en rencontrer les
acteurs principaux. On ne confondra pas à
ce titre un tie-in et un crossover.
Il arrive couramment aujourd'hui que des tie-ins aient lieu d'un média à un autre (un comic-book spécial qui s'insère dans la chronologie d'un film, par exemple).
|

|
Trade
paperback :
Un tradepaperback (ou TPB) est un recueil en un
volume unique de plusieurs comic-books.
Il s'agit la plupart du temps de la réédition
d'épisodes ou d'un arc à succés.
On ne les confondra pas avec les Prestige Formats ou encore les Graphic Novels, qui eux proposent du matériel inédit.
|
U COMME...
|

|
Universe(s)
:
On nomme tout simplement ainsi les univers cohérents
créés généralement
par les maisons d'éditions pour abriter
leurs divers personnages, qui "cohabitent"
au sein d'un même environnement fictionnel.
On parlera ainsi du Marvel Universe, du DC Universe,
etc... |
V COMME...
|

|
Voulez-vous
coucher avec moi ?
Il faut reconnaitre que si le comic-book a gagné
en maturité avec les années, il
est toujours un peu frileux (en pré-adolescence
pourrait-on dire) en ce qui concerne un point
précis : le sexe.
Attention, il ne s'agit pas ici de réclamer
des scènes graphiques de partouzes chez
les X-Men, il s'agit plus de la sexualité
comme composante à part entière
des relations entre personnages.
Combien d'années a-t-il fallu attendre
pour que Marvel ose enfin montrer Peter Parker
et Mary-Jane (mariés, tout de même
!) dans le même lit ? Pour que l'homosexualité
latente chez nombre de super-héros soit
explicitée par le Midnighter et Apollo
dans Authority ? Pour oser aborder le thème
de l'enfance abusée alors que le médias
dispose d'un pouvoir informatif énorme
? (respect au fantastique "Tale of one bad
Rat")
Bien que sur la bonne voie, il reste du chemin
à faire...
Et puis trève d'hypocrisie, à quand
les scènes de partouzes entre X-Men ? |
W COMME...
|

|
Watchmen
:
Pierre angulaire dans l'édifice du comic-book,
Watchmen, d'Alan Moore et Dave Gibbons, fut lors
de sa parution en 1986 l'élément
décisif qui fit reconnaitre le genre par
les médias comme un moyen d'expression
à part entière, bref un art.
Ce travail avait déjà été
entamé par le Dark Knight Returns de Frank
Miller, mais avec Watchmen, un autre pas fut franchi
: c'est la première fois qu'un comic fut
autant encensé (ou critiqué) pour
ses qualités LITTERAIRES.
Le comic-book venait de passer du stade de bd
un peu idiote pour ados à genre de littérature
à part entière.
|
X COMME...
|

|
X-Men
:
Titre culte entre tous, les X-Men furent créés
par Stan Lee dans les années 60, quand
planait le doute sur la menace du nucléaire.
Ainsi ses personnages étaient des "mutants",
dont les pouvoirs issus de tares génétiques
se manifestaient à l'adolescence et étaient
souvent plus des malédictions que des bienfaits.
Relancés dans les années 80, les
X-Men devinrent le titre phare de Marvel, et ils
symbolisaient le droit à la reconnaissance
et à la différence des minorités.
Sous des airs de pur entertainment, les X-Men
étaient et restent en fait l'un des comic-books
les plus engagés.
Et à ce titre, la série à
bien mérité sa place d'oeuvre culte. |
Y COMME...
|

|
Yes
Sir !
Tout n'est pas rose au pays des comics, et comme
partout, certains excés sont à constater.
Notamment l'utilisation politique et propagandiste
du média.
Tout comme le cinéma hollywoodien, le comic-book
a en général tendance à présenter
les Américains comme le centre et les gardiens
du monde.
S'il est compréhensible que durant la seconde
Guerre Mondiale, Captain America combattait Hitler
et servait d'exemple aux jeunes soldats américains,
il est bien plus douteux de voir que dans les
comics post 11 septembre 2001, la France fut très
souvent "attaquée" pour sa politique
de défiance vis-à-vis des States
(on se rappellera du "scandale" Ultimates
n°12).
Mais l'Amérique étant la terre de
toutes les contradictions, on remarquera aussi
à quel point certains comics peuvent être
critiques envers leurs propres dirigeants et système.
Pour rappel, le Dark Knight Returns de Miller
n'était ni plus ni moins qu'un démontage
en règle de la politique reagannienne de
l'époque, à peine masqué
sous le prétexte d'une aventure de Batman.
Comme on dit, rien n'est noir ou blanc, tout est
gris... |
Z COMME...
|

|
Zorro
:
Allez, mais non, quoi, je rigole !... |
|
 |
|
 |
|
 |
|